Après la fin d’USAID, quelle politique de développement ?

La politique étrangère mise en œuvre par les États-Unis depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump se caractérise par la fin de l’aide publique au développement américaine, illustrée notamment par la dissolution de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le retrait de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour Alexandre Pointier, dans une pièce de doctrine parue dans le Grand Continent, ce choc mondial est une opportunité pour les Européens, qui doivent accepter la nature géopolitique de l’aide au développement. 

Gabriela Ramos estime pour sa part, dans un article à paraître, que le multilatéralisme pourrait connaître un nouveau souffle à condition de tirer les leçons de l’histoire et d’accepter de nouveaux formats diplomatiques, qui feraient une plus grande place aux pays du Sud.

Quels sont les risques que représente la fin de l'USAID et de la politique américaine de développement à l’échelle mondiale ?

Quels acteurs sont prêts à remplacer les États-Unis ? 

Quelles pourraient être les conséquences de ce bouleversement pour les rapports de force à l’échelle internationale ? 

Afin d’en discuter, nous aurons le plaisir de recevoir, pour ce mardi du Grand Continent : 

• Thomas Melonio, chef économiste et directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche de l’AFD ; 
• Alexandre Pointier, directeur de cabinet du ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l'étranger ; 
• Gabriela Ramos, sous-Directrice générale pour les Sciences sociales et humaines de l'UNESCO (2020-2025)
• Piera Tortora, cheffe du secrétariat du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P). 

Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés.

Les inscriptions sont obligatoires.