Voyage pour une écologie de la mort — Banquet funéraire pour non-humain·es

VOYAGE POUR UNE ÉCOLOGIE DE LA MORT

Un proposition de Margaux Bisson
Avec la collaboration de Capucine Brice

[ banquet funéraire pour non-humain·es ]

A travers une série de banquets funéraires situés en territoire, Margaux Bisson interroge nos relations conflictuelles à la mort à l’heure de l’anthropocène. Croisant récit, recettes et gestes, elle explore les origines communes du tabou de la mort et des crises écologiques. Pour les Laboratoires d’Aubervilliers, elle consacre ce rituel aux non-humain.e.s, dans le contexte de 6e extinction de masse. Officiellement reconnu par l’ONU et Oxfam, le deuil écologique manque encore d’accompagnement et de leviers de légitimation. En collaboration avec Capucine Brice, designeuse culinaire, ce « Voyage dans une ecologie de la mort » ménagera un espace-temps collectif pour restaurer l’imaginaire de nos coexistences avec la chair du monde que nous incorporons à la nôtre par la nourriture.

Margaux Bisson développe une pratique entre écriture, vidéo, performance et participation. Inspirée par l’écosophie, elle interroge le manque de soin et les mécanismes d’objectivation de la culture occidentale. Ses œuvres, poétiques et politiques, sont souvent des rituels qui tentent de réparer nos relations aux vivant·es – humain·es et non-humain·es

Designeuse culinaire, Capucine Brice travaille le vivant et le comestible. S’appuyant sur le medium culinaire comme vecteur de dialogue, son travail aborde les thématiques de l’alimentation, du corps, du féminisme et de l’écologie, qu’elle développe à travers des installations sensorielles et des expériences gustatives. En 2022, elle cofonde Pectine Studio, dédié au design culinaire performé.

Prix : 5 euros
Paiement conseillé en ligne
Possible le jour-même aux Labos, mais dans la limite des places disponibles

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Un événement dans le cadre de la soirée Fête des mort·es pour humain·es et non-humain·es, La Fabrique des nouveaux imaginaires #8 — Autoportraits aux non-humain·es, par Patricia Allio

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