Voir grand avec La Lucarne • Ignacio Agüero

Voir grand avec La Lucarne • Ignacio Agüero

Soirée exceptionnelle en compagnie du célèbre cinéaste chilien, dont le nouveau projet NOTAS PARA UNE PELÍCULA est soutenu par La Lucarne

Par LA CINÉMATHÈQUE DU DOCUMENTAIRE À LA BPI

Date et heure

mer. 6 oct. 2021 20:00 - 23:00 CEST

Lieu

Centre Pompidou

Place Georges-Pompidou 75004 Paris France

À propos de cet évènement

Né le 7 mars 1952, Ignacio Agüero effectue des études de cinéma à Santiago. Ses premiers films, réalisés sous la dictature, témoignent d’une forte conscience politique et sociale. En 1988, il co-réalise l’un des clips publicitaires de la campagne référendaire du « Non » contre Pinochet. Agüero apparaît également dans des films d’autres cinéastes, notamment dans Cofralandes de Raúl Ruiz (2001). Depuis longtemps, son quartier à Santiago, la Providencia, est le décor principal de ses documentaires, de plus en plus intimistes et réflexifs.

Le nouveau projet documentaire d'Ignacio Agüero, NOTAS PARA UNE PELÍCULA, actuellement en préparation, bénéficie du soutien de La Lucarne. Comme pour ses autres films, Agüero s'est préparé à sa façon très personnelle : dans l'improvisation et dans le silence. Il ne souhaite pour l'instant pas trop évoquer son projet, qui est encore en train de mûrir. D'où notre proposition d'engager une conversation à propos d'un film antérieur mais assez proche de son nouveau film, pour en savoir un peu plus sur "la méthode Agüero" : son merveilleux LA MAMÁ DE MI ABUELA LE CONTÓ A MI ABUELA (2004).

Suite à l'entretien, le film sera bien sûr présenté dans son intégralité.

LA MAMÁ DE MI ABUELA LE CONTÓ A MI ABUELA d'Ignacio Agüero (Chili, 2004, 70 min)

Le village de Villa Alegre, situé à 300 km au sud de Santiago, aurait certainement connu le même sort que beaucoup de petits villages ruraux, promis à l’abandon (par le départ des plus jeunes) et à l’oubli (par le départ des plus vieux), si une troupe de théâtre n’était venue proposer à ses habitants de raconter son histoire à travers un spectacle qu’ils écriraient et interprèteraient eux-mêmes. Comme c’était déjà le cas dans Cien niños esperando un tren, Ignacio Agüero filme une initiative culturelle en venant se superposer à elle : on reconnait, à travers elle, le processus même de production du film, mais aussi la superposition du passé et du présent permettant que la mémoire du lieu s’incarne dans le spectacle le temps d’une seule et unique représentation/projection.

En collaboration avec le Festival Biarritz Amérique latine

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