Rencontre - Trump, 1 an après : que reste-t-il du rêve américain ?

Le Palais de la Porte Dorée accueille une soirée exceptionnelle avec des résidents de la Villa Albertine autour du thème brûlant du rêve américain à l’épreuve du second mandat de Donald Trump.

À travers les regards croisés d’artistes récemment revenus d’une résidence aux États-Unis – ou sur le point d’y partir –, cette rencontre propose d’explorer les trajectoires migratoires, les espoirs, les désillusions et les résistances qui traversent l’Amérique contemporaine.

Performances, échanges et témoignages viendront nourrir une réflexion vivante, entre art et engagement. Une plongée sensible et critique au cœur des fractures sociales et identitaires qui traversent l’Amérique d’aujourd’hui.

Avec :

- Walid Hajar Rachedi. Écrivain né en 1981 en banlieue parisienne, Walid Hajar Rachedi s’impose comme l’une des voix littéraires les plus singulières de sa génération. Finaliste du Goncourt en 2022 avec Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ?, il a publié Nos destins sont liés (2023) et Albert Camus : non à la division (2025). Au cœur de son œuvre : les identités multiples, les destins entrecroisés et la quête d’une place dans un monde traversé de fractures. Installé récemment en Australie, après avoir vécu en Amérique latine et aux États-Unis, il nourrit son écriture d’expériences cosmopolites.
À la tête de Frictions, média narratif bilingue, il explore les lignes de faille du contemporain entre littérature, podcast et récit, pour donner voix aux histoires et aux résistances d’aujourd’hui.

- Doan Bui. Journaliste et écrivaine, Doan Bui explore depuis plus de vingt ans les thèmes de l’exil, de la mémoire familiale et de l’identité. Elle est notamment l’autrice de Le Silence de mon père (2016) et de son premier roman La Tour (2022). Lauréate du prestigieux prix Albert Londres en 2013 pour ses reportages sur les migrants, elle poursuit une œuvre sensible et engagée, à la croisée de l’intime et du politique. Résidente de la Villa Albertine au printemps 2025, elle y approfondit ses réflexions autour des « îles » métaphoriques de l’exil, entre ancrage et déracinement, solitude et recompositions.

Une rencontre animée par Clémentine Goldszal, journaliste culturelle, critique littéraire et autrice. Elle contribue régulièrement à des médias de référence tels que Elle, M Le Monde, Vogue ou encore Vanity Fair.

En partenariat avec Albertine Alumni