Un seul-en-scène aussi drôle que bouleversant, entre comédie judiciaire et galères existentielles.
Bienvenue dans le procès d’Alba.
Elle est accusée d’un acte qu’on ne découvrira peut-être qu’à la fin… ou pas. En attendant, elle est bien décidée à se défendre – avec ses mots, ses failles, ses stratégies de survie plus ou moins bancales, et une bonne dose d’autodérision.
Alba, c’est une meuf en galère dans une société qui va trop vite. Une meuf qui ne gère pas toujours ses émotions, qui panique face aux coups durs, mais qui a développé un arsenal complet de techniques pour éviter d’y faire face (certaines fonctionnelles, d’autres franchement discutables).
Le spectacle nous plonge dans un univers intime, déjanté, profondément humain, où les petites douleurs deviennent grandes histoires, et les grandes questions, des sketchs à part entière. Alba affronte surtout les défis qu’elle s’impose elle-même, dans l’espoir d’atteindre les sommets… qu’elle n’a pas encore bien définis.
Un seul-en-scène brillant, drôle, touchant, où l’on rit beaucoup – parfois jaune – et où l’on se reconnaît un peu trop.