Un opéra monté avec les solistes de l'Atelier lyrique du Conservatoire du 18e arrondissement
Un spectacle librement inspiré du premier opéra de chambre composé par Benjamin Britten immédiatement après la deuxième guerre mondiale, « Le viol de Lucrèce », l’austérité ambiante appelant les créateurs à une économie de moyens. L’ouvrage met en scène la violence faite à Lucrèce, épouse aimante et aimée de Collatinus, général Romain, par l’occupant étrusque Tarquinius. C’est aussi un écho au sublime poème de Shakespeare et à la pièce d’André Obey, écrite en 1930. Le personnage de Lucrèce symbolise les nations victimes de l’oppression et des outrages de la barbarie nazie. Le décalage de l’action dans l’Antiquité romaine lui permet de montrer l’insoutenable sans voyeurisme. La musique de Benjamin Britten touche au cœur et parle d’amour et de résilience en dépassant et sublimant la crudité du propos. Les personnages christiques du Chœur féminin et masculin, commentent et accompagnent l’action ; ils absorbent la violence pure pour restituer un message de paix et d’espoir. Nous pouvons ainsi garder les yeux ouverts pour observer les mécanismes qui poussent les hommes à abuser des plus vulnérables et à détruire l’innocence et la beauté.
Durée : 2h05 avec 1 entracte
Mise en scène : Catherine Dune
Piano et direction musicale : Emre-Can Karayel
Contrebasse : Adeline Fabre
Flûte : Claire Marchal
Cor : Cléo Ahmed
Costumes : Jean-François Pinto
Lumières : Anne Poitevin
Prononciation anglaise : Guillaume Beaudoin
Lucrèce : Rebecca Delas / Nolwenn Leroux
Female Chorus : Audrey Maignan / Anna Hornung
Bianca : Marie Vierling / Clara PECOT
Lucia : Alice Lentiez-Renard / Emily Morris-Spaeth
Collatinus : Killian Esparre / Jean-Baptiste Galey
Male Chorus : Francisco Javier Valadez / Raymi Bouquet
Tarquinius : Nicolas Hocquemiller / Romain Lambert
Junius : Adrien Rochette et Andry Razafinimanana