14 juin 2024 : « Se souvenir de ses proches et de sa communauté sous les Carolingiens »
→ Par Claire HANNECART, , maîtresse de conférence en histoire du haut Moyen Âge occidental, Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La religion chrétienne met le souvenir au centre de ses dogmes et des rituels. Les processus commémoratifs ont alors une place fondamentale à travers des cérémonies, des paroles. Les écrits porteurs de mémoire se développent sur la pierre et sur le parchemin.
Sous les Carolingiens, de nouveaux supports mémoriels apparaissent qui ont une forme très différente. Ils peuvent être à visée interne à destination de la communauté ecclésiastique qui les rédige. Mais ils peuvent aussi donner à l'institution un rayonnement régional ou à l'échelle de l'espace franc par la récupération de la mémoire des communautés amies. La présentation se propose de dresser un large panorama de ces nouveaux écrits qui apparaissent pour en déterminer les fonctions et l'image que la communauté qui les fait rédiger veut donner d'elle-même.
