Le déchiffrement du gaulois, une histoire en cours
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Le déchiffrement du gaulois, une histoire en cours

Par ILARA - Institut des langues rares

Septième conférence du cycle « Déchiffrements en cours » – En présentiel ou à distance (lien de connexion sera envoyé avant 16h30)

Date et heure

Lieu

Collège de France, site Ulm, Salle de conférences

3 Rue d'Ulm 75005 Paris France

Bon à savoir

Principales infos

  • 1 heure 30 minutes
  • En personne

À propos de cet évènement

Naguère encore le gaulois était souvent considéré comme une langue non-écrite, disparue à jamais en laissant très peu de traces dans le vocabulaire du français. Pourtant des inscriptions en langue gauloise sont documentées depuis longtemps et de nombreuses inscriptions sont venues au jour grâce à l’essor spectaculaire de l’archéologie, en particulier préventive, depuis les années 1960. Se basant sur une méthode pluridisciplinaire, qui utilise la comparaison tantôt avec les autres langues indo-européennes antiques, tantôt avec les langues celtiques médiévales, tantôt avec les nombreuses inscriptions latines des Gaules, les linguistes ont progressivement analysé les composantes de la langue gauloise : son lexique, sa grammaire, sa stylistique. Et cependant le gaulois demeure une langue très difficile : la morphologie et la syntaxe du gaulois se révèlent très exotiques et ne coïncident pas immédiatement avec ce que le celtique médiéval permet de reconstruire. Les conceptions religieuses et juridiques qui apparaissent sont précises et riches, mais différentes de celles de Rome à un point tel qu’il n’est pas encore possible de les définir avec exactitude. Le travail continue. Il est prometteur.


Emmanuel Dupraz, docteur (2003), habilité à diriger des recherches (2010), est depuis 2013 professeur chargé de cours à l’Université libre de Bruxelles et depuis 2015 directeur d’études cumulant à l’École Pratique des Hautes Études - PSL, Université Paris Sciences et Lettres. Ses recherches portent sur les langues de l’Italie ancienne autres que le latin (osque, ombrien, messapien, étrusque) et sur les langues celtiques de l’antiquité (gaulois et lépontique d’Italie du nord). Il privilégie les textes longs, qu’il aborde à la fois du point de vue de leur syntaxe et de leur stylistique et de celui des formulaires religieux et juridiques qu’ils contiennent. Il a notamment travaillé sur les Tables Eugubines, une longue suite de descriptions de rituels en ombrien (Italie centrale, IIᵉ siècle av. n. è.), et sur les malédictions gauloises.

Organisé par

ILARA - Institut des langues rares

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oct. 30 · 17:00 GMT+1