IVG : la clause de conscience des soignants en débat
Informations sur l'événement
À propos de cet événement
Avec Jacques Bringer, de l'Espace de réflexion éthique Occitanie et membre de l'Académie de Médecine;
Louis Bujan, professeur de Médecine et biologiste de la reproduction au CHU de Toulouse;
Nathalie Laurenceau, sage-femme au CHU de Toulouse;
Emmanuel Terrier, maître de conférence en droit à l'Université de Montpellier.
IVG: la clause de conscience des soignants en débat.
La suppression de la clause de conscience « spécifique » relative à L’IVG est l’une des mesures de la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement qui a été votée en première lecture à l’Assemblée Nationale.
Le code de la santé publique stipule qu’un médecin ou une sage-femme n’est jamais tenu de pratiquer une IVG, mais qu’il doit immédiatement informer l’intéressée de son refus et lui communiquer le nom de praticiens ou de sages-femmes susceptibles de réaliser cette intervention.
Cette clause fait polémique : elle est accusée par certains de stigmatiser les femmes ayant recours à l’IVG. Pour d’autres, elle représente une garantie de protection des femmes face au refus de certains praticiens de pratiquer l’IVG.
Quels sont les enjeux, les bénéfices et les risques de supprimer la clause de conscience dite spécifique ?
La clause de conscience générale, s’appliquant à tous les soins, suffit-elle ? Faut-il l’aménager ?
Et au-delà, l’IVG est-il un acte médical singulier ou un acte de soin comme les autres?
Le débat est ouvert …
Le lien Zoom vous sera envoyé à la clôture des inscriptions.