17h30 : La (ré-)émergence du podcast dans le paysage médiatique (par Lucie Rezsöhazy (RTBF)).

Déjà intronisés aux Etats-Unis, les podcasts natifs conquièrent également la scène francophone depuis quelques années : plusieurs studios indépendants ont émergé en France et les productions se multiplient. En Belgique aussi, la scène se développe timidement grâce à des projets indépendants ou des initiatives telles que celles de la RTBF, qui ont mené à la production de « C’est tout meuf » l’année dernière, « Salade Tout » et « Doulange » en coproduction avec la Fédération Wallonie-Bruxelles cette année. Mais qu’est-ce qu’un podcast natif ? En quoi se distingue-t-il de la création radiophonique traditionnelle ? A quoi ressemble cette nouvelle vague sonore ? Embarquez dans ce petit tour d’horizon.

18h : Du son, des mots, de la voix et des histoires (par Flora Six (KingKong podcast, Kikk Festival)).

Un podcast, c’est tout d’abord une histoire, elle est multi-voix, elle se raconte selon de nombreux formats. Ce sont des sons mis bout-à-bout et qui forment un nouvel ensemble pour les oreilles. Des oreilles qui apprennent à écouter, et ainsi à entendre, à parler le monde autrement.

Les miennes sont bercées depuis l’enfance, de la radio de la cuisine au Fisher Price qu’on balade en passant par le ghetto blaster, le radio-réveil le soir dans le noir et les écoutes collectives dans la forêt, entre chien et loup.

Pas étonnant que quand on ait eu le premier numéro du magazine King Kong entre les mains, on se soit dit qu’il faisait du bruit et que ce bruit, on avait envie de le faire entendre. On s’est lancé dans le format son tout en continuant à alimenter le papier. L’un et l’autre se répondent sans se répéter. Ils se complètent et les échos qu’ils provoquent sont autant de portes d’entrée dans la matière, autour d’une thématique qui fait lien en les unissant.