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Le lundi 6 mai dernier, des scientifiques du monde entier ont alerté les politiques sur la destruction accélérée du vivant. Seul moyen de limiter les dégâts : changer radicalement de modèle économique. Un chiffré clé et un constat qui donnent le vertige : deux tiers des écosystèmes de la planète et des services qu’ils rendent à notre existence et notre espace vital sont dégradés. Et ce phénomène s’accélère comme jamais auparavant.

S’agissant des espèces, la terre serait à l’aube de la sixième extinction de masse, dont l’homme porte pour la première fois la responsabilité. Ce sont les messages lancés par 145 experts de 50 pays au travers d’un rapport de 1 800 pages publié par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Il est le fruit de trois ans de travail, et est basé sur une revue systématique d’environ 15 000 références scientifiques et gouvernementales.

Le même jour, sous la pression de l’urgence tant écologique que climatique, les pays du G7 environnement (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Italie et Japon), ont quant à eux signé une charte sur la biodiversité, dite « de Metz », qui fixe des objectifs - non contraignants - pour freiner l’érosion du vivant et la destruction de la nature.

À un an de la tenue de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP15) à Kunming, en Chine, à l’automne 2020 qui va fixer de nouveaux objectifs pour la protection et la gestion durable de la biodiversité, cette table ronde propose d’aborder quelques questions clés pour les secteurs économiques. Quels éléments de l’accord post 2020 permettraient une transformation en profondeur du rapport entre l’économie, le développement et la préservation de la biodiversité ? Comment maximiser les co-bénéfices entre protection de la nature et développement et démontrer ainsi que la biodiversité n’est pas qu’une contrainte ? Comment les instruments de financement, publics et privés, peuvent-ils jouer un rôle transformatif pour un cadre renouvelé de responsabilités et de gestion d’un bien commun ?

— Intervenants —

Une conférence animée par Odile CONCHOU, chargée de recherche sénior sur la biodiversité à l’AFD

Avec :

Eric BRUA, directeur de la fédération des parcs régionaux de France ;
Jean-François SILVAIN, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) ;
Sylvie GILLET, responsable du pôle biodiversité & santé /environnement et communication de l’association Entreprises pour l'environnement (EPE)
Gilles KLEITZ, directeur Transition écologique et ressources naturelles à l’AFD ;
(Sous réserve) Stéphanie BOUZIGES-ESCHMANN, Secrétaire générale du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM)

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Les Conférences organisées par l’AFD sont sur invitation.
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Comment aller vers un développement et une économie pro-nature ?