Ce n’est pas la fin du monde – entre catastrophe et apocalypse, que faire ?
Mardi du Grand Continent à l'École normale supérieure
Date et heure
Lieu
École Normale Supérieure
45 Rue d'Ulm 75005 Paris FranceÀ propos de cet évènement
- L'événement dure 1 heure
Pour Peter Thiel «être Hamlet ne suffit plus». Ou, plus précisément, la civilisation moderne serait entrée dans une phase «zombie» de mort intérieure, prête à s’effondrer sous les contradictions internes qui la minent, mais nous serions, comme Hamlet, incapables d’agir pour embrasser l’Apocalypse ou la contrecarrer :
« Nous aimerions repousser le plus longtemps possible le choix inévitable — mais même ceux qu’un monde apathique réconforte savent que toute chose médiocre a une fin. »
Dans une pièce de doctrine, le philosophe Jean Vioulac, à partir de son travail sur la métaphysique de l’anthropocène, explique pourquoi l’hypothèse d’une disparition prochaine de l’homo sapiens ne peut pas être balayée par de simples protestations d’optimisme.
Est-ce véritablement «la fin du monde» ? Quelle signification donner à cette formule ?
Quelles sont les différentes formes que prennent les discours apocalyptiques ? Dans quelle généalogie historique les replacer ?
Comment trouver une capacité d’action individuelle et collective face à des changements qui semblent inévitables ?
Peut-on imaginer un futur alternatif ?
Afin d’en discuter, nous aurons le plaisir de recevoir :
- Frédérique Aït Touati, historienne des sciences, chercheuse au CNRS et metteure en scène, auteure de Théâtres du monde – Fabriques de la nature en Occident (La Découverte, 2024) ;
- Jean-Pierre Dupuy, ancien professeur de français et chercheur au Centre d'étude du langage et de l'information (CSLI) de l'université Stanford ;
- Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, enseignant à l’EHESS et à l’École des ponts et chaussée, auteur de L’Apocalypse joyeuse. Les Révoltés du ciel (Seuil, 2020), et de Sans Transition (Seuil, 2024) ;
- Jean Vioulac, philosophe, auteur de Philosophie de la catastrophe (PUF, 24 septembre 2025).
Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés, mais les inscriptions sont obligatoires.
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