Association les Mécheriens de France

De façon mesurée certes, mais nul ne peut rester insensible à l’idée de s’associer, de communiquer et de partager. N’est-ce pas la meilleure façon de concilier les destinées, les natures, les parcours et exorciser les peurs ?

C’est un exercice d’apparence facile, mais difficile à vivre. Sa conception est laborieuse, sa délivrance est souvent dystocique. Ce fut le cas pour les Mécheriens de France. L’idée et le désir sont apparus de longue date, la concrétisation toute récente suite à un phénomène inattendu où le rassemblement et le consensus ont émergé par-dessus tout.

Une action impassible incarnée par des personnes de bonne volonté. Le présent

n’ est pas un passé achevé, le futur est que réalisme déterminé.

L’histoire que l’on nous raconte est là. Une autre histoire plausible et plus authentique, une histoire revendiquant le lien entre le nord et le sud de la Méditerranée, entre l’Orient et l’Occident, de l’Egypte ancienne à la Grèce antique. La nostalgie n’aboutit à nulle part. Notre socle social, notre édifice culturel, revendiquent cette nouvelle histoire et cette pièce qui leur manquent. Incarner un renouveau tout en quête de hauteur en s’inscrivant dans des traditions, en revendiquant les héritages culturels, philosophiques biens temporels et intemporels de toute l’humanité. Une histoire alerte regardant le progrès au lever du jour et la modernité au coucher du soleil. Elle se veut  humaniste perceptible, indubitable, paisible avec élégance et majesté.

Sans vouloir rien préempter, notre ancrage est solide, il n’y a aucune illusion. Est-il besoin de le répéter. La pédagogie comme tout a ses limites.

Nous avons beaucoup appris de Weber, de Tocqueville sur le mouvement associatif. L’idée de s’associer c’est d’abord affirmer des valeurs, c’est aussi un contrat moral, un objectif commun et un but collectif, influer sur les problèmes de l’époque et de la société. Si l’adhésion est volontaire et individuelle, les préoccupations sont partagées. L’action collective doit affermir notre lien. En même temps notre liberté doit nous permettre de dépasser le cadre associatif, nos appartenances culturelles, géographiques actuelles ou passées en s’ouvrant, en accueillant les autres

Nos débats, nos confrontations, notre diversité seront les constituants et les composants authentiques et inévitables à la vitalité de l’association mais aussi pour notre autonomie, notre liberté. C’est l’essence même de la démocratie, la garantie de notre liberté.

Nos références, nos outils,  s’orienteront ainsi vers l’histoire, la culture et le patrimoine avec des objectifs et des réponses organisées. Il s’agit de répondre aux défis et changements sociétaux, s’adapter par l’engagement et par l’action collective de façon paisible, consensuelle, progressiste, moderne et républicaine.