Rencontre avec Taous Merakchi à l'occasion de la parution de son livre, Monstrueuse, aux éditions La Ville Brûle.
Le cinéma d’horreur est le miroir de notre société, de notre imaginaire collectif et des réalités dans lesquelles il prend racine. C’est une soupape de décompression, un sas hermétique dans lequel on peut tout expulser sans risquer de déborder sur les autres. Un divan de psy. Un terrain de jeux. Une catharsis. Un indispensable défouloir.
L’horreur, sous forme de fiction, est contenue. Certes, il arrive qu’elle s’immisce dans nos cauchemars, qu’elle se rappelle à nous lorsqu’on cherche à s’endormir, mais on peut rallumer la lumière et intimer à notre imagination de se calmer. Contrairement à l’horreur qui nous entoure au quotidien, on sait où et quand ça va s’arrêter. Quand le générique défile, le cauchemar prend fin. On a compté les morts, on a hurlé, mais on a survécu, c’est terminé !
Ce récit d’apprentissage empli de monstres se double d’une passionnante quête personnelle et d’un plaidoyer passionné pour le cinéma d’horreur.