Et si la véritable force d’un projet urbain n’était pas sa performance, mais sa capacité à répondre à l’imprévu ?
👉 Aujourd’hui, des pluies un peu plus fortes paralysent des quartiers entiers.
👉Des bâtiments flambant neufs restent vide, faute d’usages adaptés.
👉 Des places publiques, pensées pour durer, se figent dès que les modes de vie changent.
Nos villes montrent leurs fragilités. Et si la solution consistait à renforcer la robustesse urbaine ?
Dans la nature, les organismes les plus durables ne sont pas les plus performants, mais ceux qui savent s’adapter à l’imprévu.Pour la ville, cela signifie accepter l’incertitude, laisser évoluer les usages et la concevoir comme un organisme vivant en constante transformation.
Selon le chercheur en biomimétisme Olivier Hamant, il faut repenser nos modèles de planification modernes, souvent fondés sur une recherche d’optimisation maximale, au profit de systèmes plus robustes, inspirés du vivant.
Cet événement, organisé en partenariat avec La Fabrique de la Cité, sera également l’occasion de présenter les résultats d’un voyage d’étude mené au printemps 2025 par Leonard et La Fabrique de la Cité, en marge de la Biennale d’architecture de Venise, autour des vulnérabilités de ce territoire lagunaire.
Avec la participation de :
Olivier Hamant, directeur de recherche INRAE au laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes, ENS de Lyon. Dernier ouvrage paru : L'Entreprise robuste Pour une alternative à la performance (Odile Jacob, 2025).
Gregory Quenet, historien de l'environnement, professeur des universités à l'Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay)
Eric Daniel-Lacombe, architecte, fondateur de l'agence EDL, co-commissaire du Pavillon français de la Biennale d'architecture de Venise 2025 avec Dominique Jakob, Brendan MacFarlane et Martin Duplantier.