Originaires d’Iran, trois «Grands maîtres des fourmis» Sarvenaz Khodayari, Shirin Fallahi et Babak Rajabi se lancent dans une aventure pour créer un répertoire de la musique traditionnelle et satirique persane avec les instruments Iraniens, Tombak, Kamantché et Tar.

A l’instar des milliers de fourmis qui jouent de la musique malgré les obstacles en Iran, les trois artistes, se retrouvant en France, scientifiques à l’origine, formés en nanotechnologie, archéologie et génie civil, sont épris de la musique et y transposent leur connaissances. Après un travail de fourmi, ils maîtrisent ce répertoire très technique et essaient de franchir les cadres comme des fourmis qui grimpent les murs. « Rien ne résiste à un acharnement de fourmi », comme le dit Victor Hugo.

Dans la culture persane, les fourmis sont aussi symboles de bougeotte et de joie, de séduction et de danse. La fourmi se dit « Mourtché » en persan et rime avec l’instrument de musique Kamantché (familièrement dit Kamountché). Une chanson populaire dit : « Descend du haut «une bande de Mourtché », l’une joue le Târ, l’autre le Kamountché ».