LES AVENTURE DU ROI PAUSOLE
Informations sur l'événement
À propos de cet évènement
Par l’Atelier Lyrique du CMA18
Direction musicale : Emre Can Karayel
Mise en scène : Catherine Dune
Costumes : Jean-François Pinto
Lumières : Anne Poitevin
Il était une fois, au Royaume de Tryphème …
Le Roi Pausole, souverain débonnaire, indécis et rêveur, mène une vie paisible à la tête de son harem de 365 Reines. La clémence du ciel, celle du roi et la fantaisie de l'auteur autorisent l'absence des mœurs avec celle des vêtements.
Chaque reine devient la «reine d'un jour» pendant 24 heures, de sorte que le roi est amplement fourni de joie amoureuse, même si les dames, elles, ne s'en réjouissent pas particulièrement. Diane, une des femmes du harem, s'efforce en vain de devenir la « Reine ».
Seule la princesse Aline grandit dans une tour d’ivoire d’ignorance et de pureté. S'ennuyant au logis, elle s'enfuit un jour avec une danseuse étrangère dont le troublant travesti (Mirabelle, la danseuse déguisée) offre assez de charmes à ses jeunes aspirations. Voici la cour de Pausole bouleversée !
Le Roi, le ministre Taxis et le jeune page Giglio aux arguments, si nous l'osons dire, pénétrants, partent à la poursuite des deux fugitives. Ainsi débutent les Aventures du roi Pausole.
Adapté de l’œuvre de Pierre Louys en livret par Albert Willemetz en 1918, ce texte devait porter la musique d’Henri Christiné. Le projet avorta et ce fut Arthur Honegger qui composa sur ces vers en 1930.
Détournant la mélodie facile des opérettes qui nous charment. Honegger déploie le phrasé esthétique propre au XXe siècle, jongle avec le pastiche, le cabaret, le lyrisme…
Cela n’en est pas moins une opérette qui nous décrit une situation vaudevillesque et surréaliste, où règne un amour sans morale et un pacifisme exigé. A la fois progressiste et perturbante, cette pièce nous conte, non pas un rêve, mais une injonction à la Liberté et à l’Amour !