« Le cinéma, c'est montrer à l'écran une suite de symboles. Ce n'est que cela : du symbolisme ! » Guillermo Del Toro.

LAURENT AKNIN, LUC BIGÉ, PASCAL BOUCHET, GEORGES COMBE, STÉPHANE GROBOST, VINCENT MARDELET, PHILIPPE WOIGNIER, conférenciers de top-niveau, nous font l'honneur d'intervenir sur les thématiques suivantes :

- Conscience & Inconscient Collectif - C. G. JUNG : La Psyché (ou l'Inconscient Collectif) agit-Elle sur l'ensemble de l'humanité au moyen de L'INSPIRATION ARTISTIQUE ?

- Créations artistiques et culturelles : films, séries TV, vidéoclips de chansons contiennent-ils des messages subliminaux ? Si oui, pourquoi ?

- Le Monomythe de Campbell ou "Les Secrets d'Hollywood" : Les cinémas américain et européen s'inspirent de la pyschanalyse de Jung relayée outre-atlantique par JOSEPH CAMPBELL qui, dans ses livres et conférences, a avancé l'idée que tous les grands mythes du monde, de l'Antiquité à nos jours, répondent à un même schéma narratif racontant essentiellement la même histoire, commune à toutes les cultures, dont ils ne seraient que des variations.

- Le 7ème Art & la Puissance du Symbolisme : Qu'est-ce que le Symbolisme et quelles en sont les principales caractéristiques ? La compréhension d'un film passe par les dialogues, les actions des personnages, les images, les musiques, les couleurs, et même les chiffres. Les réalisateurs excellent lorsqu'ils savent mettre en valeur ce qui importe par un symbole, qui est la représentation concrète d'une notion abstraite ou un signe conventionnel abréviatif ; dit autrement, il représente quelque chose d'autre que lui même. Au cinéma, il est souvent aisé de savoir à quel type de film on a affaire juste en observant la colorimétrie : les couleurs froides sont souvent utilisées pour des films d'horreur ou des drames ; les films fortement colorés sont des comédies ou destinés aux enfants. Un film, comme toute œuvre, nous emmène quelque part et nous faire croire à l'histoire scénarisée ; il n'est donc pas nécessaire qu'il soit réaliste mais juste plausible. Les symboles accompagnent le film, le magnifient et le complexifient ; on peut parfaitement apprécier la trame principale et tout rater du symbolisme sans pour autant que le film n'en devienne mauvais ; par contre, si l'on parvient à en décoder les symboles, il devient plus complexe et plus intéressant puisqu'il y a plus de choses à voir et à comprendre. Mais en définitive, le symbole étant omniprésent, une compréhension totale de ce dernier est purement impossible ; on peut en voir quand il n'y en a pas, ne pas en voir quand il y en a ; on peut aussi le comprendre différemment selon nos expériences vécues ; cependant c'est aussi ce qui le rend intéressant : une précision parfaite n'est pas possible, c'est ainsi que l'être humain fonctionne ; cela peut être une faiblesse mais c'est surtout une grande force : quand on est trop précis, on parle de si peu de chose que c'est comme ne rien dire. Quand on est trop imprécis, on parle de tant de choses qu'on peut se demander quel était le sujet. C'est la beauté du symbole, cette approximation permet à chacun d'y voir ce qu'il veut (et ce qu'il peut) et cela nous donne d'autant plus de chances de le comprendre. Toute chose ne fonctionne que dans certaines limites mais ces limites sont floues. C'est là toute la force de relativité et... du symbolisme.

- Archétypes Gnose + Alchimie & Cinéma : Vers une Cinéthérapie ? L'Art Cinématographique, sourcé aux frères Lumière, ne serait-il pas une PROJECTION 3D du Monde Animique ? Quel Savoir peut-on tirer des films mythiques de grands réalisateurs tels que Abrams, Besson, Bergman, Cameron, Coppola, Ferrera, Kubrick, Lucas, Lynch, Nolan, Malick, Scott, Spielberg, Zemeckis ? Plus récemment, les trilogies Star Wars, Matrix et Le Seigneur des Anneaux et de nombreux autres cinéastes ont utilisé des structures mythiques pour créer des histoires puissantes, tels Steven Spielberg (Rencontres du troisième type, E.T.), Francis Coppola (Apocalypse Now, L' homme sans âge), James Cameron (Avatar) ou encore Stanley Kubrick (2001 l'Odyssée de l'Espace, Shinning, Eyes Wide Shut) et Terrence Malick (La Ligne Rouge, Tree of Life). La récente mode des films de super-héros (la trilogie Dark Knight de Christopher Nolan et le Superman de Zack Snyder) et l'essor des films expérimentaux (Quatsi Baraka, Samsara) reflètent un besoin de transcendance et de changement de conscience. Des exemples tirés du cinéma vont servir à étayer l’idée qu'une "cinéthérapie" est possible, le monde de l’image pouvant refléter celui de notre intériorité.

Description complète : https://www.hor-online.com/actualite-104-dans-quel-s-monde-s-vivons-nous.html

L'ALCHIMIE DU CINÉMA : Dans quel(s) monde(s) vit-on ?

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