Edouard Albert. Habitat : le concept minimax 60 ans après !

Edouard Albert. Habitat : le concept minimax 60 ans après !

Visite architecturale dans le cadre des journées nationales de l’architecture 2021 en Île-de-France.

Par Conseil Syndical du Club du Parc

Date et heure

sam. 16 oct. 2021 15:00 - dim. 17 oct. 2021 18:00 CEST

Lieu

Le Club du Parc

48 Avenue Eglé 78600 Maisons-Laffitte France

À propos de cet évènement

Pour la deuxième fois, la résidence du 48 avenue Eglé de Maisons-Laffitte ouvre ses portes. Elle comprend une soixantaine de logements répartis sur onze bâtiments. Résidence réalisée par l’architecte Edouard ALBERT (1910-1968) construite à la fin des années 50 sur près d’un hectare au cœur du parc de Maisons-Laffitte, à 25 kilomètres de Paris.Organisé selon le principe architectural de la maison Minimax qu’Edouard Albert présenta en 1954 au Salon des arts ménagers, l’originalité de cette résidence d’habitation collective tient au fait que l’ensemble a gardé sa cohérence et harmonie conceptuelle d’origine. L’usage « souple » des aménagements intérieurs voulu par l’architecte malgré la contrainte de l’enveloppe des bâtiments a vu une évolution des organisations intérieures des différents logements au gré des volontés et des besoins des occupants. Nous pouvons ainsi observer à partir de plusieurs logements dont certains sont restés dans un état de quasi-origine comment habitant et architecture ont dialogué au fil des décennies : espaces ouvert-fermé sur l’extérieur, variété des volumes intérieurs, lien avec les jardinets avant et arrière grâce à une architecture traversante, jeux de lumière directe ou zénithale par les façades et les sheds…Les travaux de restauration des toitures, en cours depuis deux années, veulent conserver l’esthétique si singulière de la forme extérieure des onze bâtiments, tout en s’adaptant aux normes énergétiques du moment.Ces journées de l’architecture permettront aux visiteurs de redécouvrir ou découvrir un grand architecte du XXe siècle plus connu pour des œuvres marquantes comme La Tour Croulebarbe dit « Gratte-ciel n°1 » de 1960, Paris 13e, l’immeuble d’Air France à Orly de 1961, ou encore le campus de Jussieu pour lequel il travaillait au moment de sa mort prématurée en 1968.L’œuvre d’Edouard Albert va progressivement faire l’objet d’une redécouverte avec les travaux universitaires dont elle fait l’objet aujourd’hui. Ces journées sont aussi l’occasion exceptionnelle de rencontrer les premiers propriétaires arrivés dès 1957 et qui peuvent témoigner de l’évolution de ce que nous pouvons déjà considérer comme un ensemble de bâtiments remarquables qui figure comme une pièce architecturale importante de l’habitat de cet après-guerre en France.

Organisé par

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