Correspondances - Rencontre avec Hugues Duchêne

Rencontres proposées et animées par Maxence Cambron, maître de conférences en études théâtrales à l'Université de Lille – membre du CEAC (ULR 3587)

Le titre de ce cycle, Correspondances, fait écho à Charles Baudelaire et ses correspondances : Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ainsi qu’à la lettre d’invitation adressée à l’artiste bien sûr. C’est aussi le nom donné à une gazette, qui accompagnera chaque entretien, et qu’on peut lire le temps d’une correspondance en transport en commun d’un site à l’autre de notre université.

Depuis septembre 2016, Hugues Duchêne emploie tout son temps libre à étudier le fonctionnement du pouvoir, l'actualité politique et le système judiciaire. Il réunit ensuite ses camarades rencontrés à l’Académie de la Comédie-Française (la troupe du Royal Velours) pour réaliser une saga théâtrale de l'histoire politique française la plus contemporaine.

Je m’en vais mais l’État demeure est sa quatrième pièce. Les trois premières traitaient aussi de la politique française. Il s’agissait d’une trilogie se déroulant sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Cette fois, sur scène, avec peu d'accessoires, un écran, quelques instruments de musique, des chaises, les sept comédiens rejouent la vie autant réelle qu'inventée d'Hugues Duchêne : à Calais, aux meetings d'Emmanuel Macron, dans les couloirs des tribunaux, dans les cortèges des manifestants...

Les angles d'attaque sont variés. Malicieuse et en phase avec son époque, cette jeune troupe renouvelle ici le théâtre documentaire.